Thailande – le bilan
Entrecoupé de courts moments de soleil, nous découvrons Chiang Rai sous des trombes d’eau. La ville est située dans le grand nord de la Thaïlande.
Sukhothai jusqu’à Chiang Mai, c’est facile, un peu plus de 250 km, ça ne devrait pas trop nous fatiguer. Le bus est local, le trajet également. Il nous aura donc fallu un peu plus de 7h pour réaliser ces 250 petits kilomètres. Ce n’était pas franchement un bus, mais plutôt un omnibus, ou même un bus du genre à s’arrêter pour prendre un colis, puis s’arrêter 300 mètres plus loin pour déposer une vieille dame, puis s’arrêter 5 minutes après pour faire monter un monsieur. Bref, après 7 heures de bus, nous arrivons à Chiang-Mai.
La ville est plutôt paisible par rapport à sa réputation. Oui il y a des lieux festifs avec alcool et prostitution, mais c’est vraiment à des endroits précis et le reste de la ville est vraiment agréable. Marché de nuit, marché de jour, Sunday market, tout ça autour de dizaines voir même de centaines de temples.
Le premier jour sera consacré à la vieille ville, à l’intérieur des remparts. Un fameux Pad’thai, un smoothie et c’est partie !
Visite du Wat Chedi Luang en plein cœur de la ville. Dès l’entrée il y a un tout petit temple, interdit aux femmes ! Il y en a une qui commence à râler…
Ensuite il y a un plus grand temple, où nous faisons une belle rencontre. Nous discutons un petit moment avec Narog un apprenti bonze. Il a 17 ans, il est dans ce temple depuis 3 ans et nous échangeons avec lui sur sa façon de voir la vie, sur le rythme de ses journées, etc…
Nous contournons ce temple et nous arrivons à ce qui fait sa renommée, un immense massif Chedi en briques de 85 mètres qui date du 14e siècle.
Nous visitons le Wat Pundtow qui est entièrement en bois, le Wat Phra Singh où nous aurons l’honneur de nous faire « bénir » par un bonze qui nous mettra à chacun un petit bracelet pour une longue et heureuse vie.
Les jours suivants seront toujours entrecoupés de Pad’thai, de temples, de jus de fruits frais, et de marchés.
Nous retrouvons la Thailande presque un mois après l’avoir quittée. Mais cette fois-ci pour faire le nord du pays. Nous atterrissons à Bangkok et prenons dans la foulée un train typique Thaï en 3e classe pour nous rendre à Ayutthaya, à 80 km de la capitale. 22 Bats à deux pour 1h10 de trajet (soit 50 centimes d’euros…). Le train est rustique, nous sommes les seuls touristes à bord… Ventilateurs au plafond, portes et fenêtres grandes ouvertes pour aérer !
Ayutthaya est l’ancienne capitale du royaume Siam, ses temples (en ruines) sont classés au Patrimoine mondial de l’Unesco.
Nous avons fait la visite de la ville en 2 jours (même si 1 suffit en scooter). Nous avons fait le 1er jour à pieds et le second en vélo. Au programme, découverte de beaux vestiges de temples en briques rouges où la nature a parfois repris ses droits.
Wat Maha That
Wat Ratchaburana
Wat Thammikarat
Wat Phra Si Sanphet
Wat Worapho
Wat Yai Chai Mongkhon
Wat Phra Ram
Nous ne pouvons pas mettre une photo de chacun des temples car nous en avons fait plus d’une vingtaine…c’est vraiment très beau !
Demain matin nous partons à Sukhothai, il paraît que nous en prendrons plein les mirettes !
Nai Yang Beach : Plage poubelle !
Nous décidons de prendre la direction de Phuket, non pas par envie, mais parce que pour nous rendre à Singapour, nous avons trouvé un vol à moins de 50€ (alors que depuis Samui c’était facilement 200€).
Il nous fallait donc choisir un lieu pour Phuket. Le lieu déconseillé pour ce que l’on cherche, c’est Patong ( bars, gogos, prostitution, tourisme massif pour de mauvaises raisons). Du coup, on sort notre guide pour faire un comparatif afin de trouver le lieu idéal. Nous trouvons ce que nous pensons être un petit coin de paradis, Nai Yang Beach.
Dans notre guide il est écrit :
« Nai Yang Beach : situé au sud de l’aéroport de Phuket mais sans le bruit des avions. Coté nord de cette plage, il y a le parc national Sirinat qui est protégé. Forêt de pins, lieu calme et ombragé, baignade possible. Lieu où se concentre boutiques, petits restos sympas les pieds dans le sables. Un coin charmant de Phuket pas trop pollué et surtout fréquenté par des Thaïs. »
Et comme il n’y a pas de meilleures explications que quelques photos, voici à quoi cela ressemble en vrai.
Nous sommes donc ravis de quitter ce lieu et de partir pour Singapour.
Koh Samui se trouve à quelques centaines de mètres de Koh Changan.
Il est assez difficile d’apprécier Koh Samui à sa juste valeur après avoir visité Koh Phangan et Koh Tao.
Koh Samui est une île beaucoup plus grande que les 2 autres et beaucoup moins charmante (selon nous). L’avantage qu’il peut y avoir c’est qu’il y a du fond pour se baigner et des kilomètres de plages remplies de cocotiers.
D’ailleurs cette île est surnommée l’île aux 3 millions de cocotiers !
Petite anecdote : pour récupérer les noix de coco, il y a différentes solutions.
Oui oui, vous avez bien lu la dernière solution. Preuve à l’appuie !
Ladyboys : ils sont belles !
Comment ne pas venir en Thaïlande sans se rendre compte que certains hommes semblent se sentir mieux en femmes.
Après une petite enquête Voyagez-Nous pour comprendre ces personnes, nous faisons le débrief.
Tout d’abord, il faut savoir que les ladyboys, appelés également “Kathoey“ représentent 2% de la population en Thaïlande. Dans un pays qui compte 67 millions d’habitants, et bah ça fait du monde (environ 1,3 millions). Ce qui est intéressant à noter, c’est qu’ils sont super bien intégrés dans le pays.
Ici, ces ladyboys font des métiers comme coiffeurs, cuisiniers, serveurs, pharmaciens… En bref des métiers comme les autres.
Il y a tout de même une partie, hélas, rejetée par leurs proches qui se dirigent vers la prostitution sur les plages de Patong ou Pattaya.
D’ailleurs, ça doit être drôle quand les touristes qui viennent profiter de cette prostitution passent au moment du déshabillage ou de l’effeuillage !
Nous avons été étonnés d’apprendre que lorsqu’ils parlent de transformation d’homme en femme, il s’agit d’un traitement hormonal. Ce traitement, pour la plupart se résume à la prise d’une pilule contraceptive délivrée sans ordonnance. D’autres vont jusqu’à l’opération.
Le pays avance avec ce “3e sexe“ si on peut l’appeler ainsi. Il y a dans certaines écoles des toilettes pour ladyboy, une élection de miss Ladyboy chaque année, des shows TV…
Il paraît même que selon les bouddhistes, les ladyboys porteraient bonheur !
Koh Phangan : la sulfureuse !
Nous voici sur l’île de Koh Phangan, après un peu plus d’une heure de ferry depuis Koh Tao. Cette île à une réputation, et pas forcement bonne selon les critères de voyages.
Sachez qu’il y a 2 Koh Phangan.
• Koh Phangan Party :
”Full moon party“, lieu mondialement connu pour ses fêtes légendaires le soir de la pleine lune. Tellement célèbre que pour faire marcher le business il existe désormais la ”Half-moon party“ (fête de la demi-lune), puis la ”Jungle experience“ pour faire la fête dans la jungle, etc… En gros, le sud de l’île est connu pour les grosses grosses fêtes durant lesquelles tous les prix augmentent.
• Koh Phangan sauvage :
Des routes sans bitume, des bestioles en tout genre, des sensations de bout du monde avec de la jungle, des plages sublimes, des petits villages de pêcheurs, et de magnifiques ballades.
Nous avons donc sans hésiter choisi la seconde option en allant au nord ouest de l’île. De Mae haad, nous avons pu visiter Haad salad et le périlleux chemin qui y mène. Nous sommes également allés dans la baie de Ao Chaloklum en passant par un magnifique village de pêcheur et en traversant Malibu beach. Au bout de la plage de Mae haad, se trouve l’île de Koh Ma que l’on peut rejoindre par un petit banc de sable.
L’eau y est toujours aussi transparente mais les poissons sont plus rares qu’à Koh Tao. D’ailleurs, pour information, il est difficile de trouver du fond pour se baigner. Si on a de l’eau au dessus du genou, on est content. C’est donc assez drôle de voir une personne au loin debout dans l’eau !
À vous de faire le choix du Koh Phangan que vous voulez découvrir.