Tokyo c’est Kawaii
Nous voilà arrivés à Tokyo par un vol atterrissant au Japon à minuit et des poussières. N’ayant pas de logement prévu pour la nuit, et le métro tokyoïte fermant à minuit, nous avons dormi… à l’aéroport ! Pour ceux qui le veulent, c’est tout à fait possible, nous n’étions pas les seuls !
Après s’être imprégnés de la culture chinoise pendant plusieurs semaines, arriver à Tokyo nous a dérouté, stupéfait ! Nous ne sommes pas habitués à tant de calme, de patience, de… zenitude ! On se sent apaisés ! C’est un pays très sûr, à tel point qu’il n’est pas rare de croiser de jeunes enfants à toute heure dans le métro de Tokyo.
En effet, malgré sa grande taille et sa forte population, on ne se sent pas à Tokyo comme à Paris (oui, on prend l’exemple qu’on connaît !) Pas de bousculade, pas d’ignorance, pas de cris, mais plutôt de la patience, des courbettes de révérence (pour dire merci), des files d’attente bien droites, des trottoirs en deux parties (comme pour la circulation des voitures), pas un seul déchet au sol, des espaces délimités pour fumeurs dans la rue, des métros et trains cleans, des coins de rues qui sentent les fleurs, des parcs, de la verdure, des oiseaux qui viennent nous manger dans la main… Oui oui !
Nous nous sommes baladés dans les différents quartiers de cette ville à deux facettes.
Un coté très contemporain, presque futuristes à la pointe de la technologie, avec de grands immeubles, des panneaux lumineux, des ambiances étourdissantes composées de néons et de jeux sonores, des lieux consacrés aux jeux vidéo, des citadins exubérants… bref, Tokyo « électrique ».
Et d’un autre côté cette ville est très traditionnelle, avec ses temples bouddhistes, ses sanctuaires shintoïstes, ses jardins japonais, ses habitants en vêtements traditionnels, et sa culture ancestrale.
Les choses à voir :
- Le quartier d‘Asakusa et son temple du Senso-ji
- Omikuji (présent dans tous les temples et sanctuaires). C’est une sorte de loterie sacrée. Apres avoir donné 100 yens, on secoue une boite en métal remplie de tiges de bambou. On la secoue jusqu’à ce qu’une tige en sorte par un trou. Un numéro est inscrit sur le bambou. Il correspond à un des tiroirs. Dans ce tiroir se trouve une bandelette de papier sur laquelle est inscrite une divination pour l’année à venir. Si on est d’accord avec le sort, on noue la bandelette de papier sur un étendoir.
- Ueno et son parc
- Le marché d’Ameyoko
- Le Palais imperial
- Ebisu
- Harajuku
- Shibuya
- Shijuku (et sa vu imprenable depuis la mairie de Tokyo)
On aurait adoré découvrir d’autres parties du Japon, visiter les campagnes, les autres villes, les montagnes, mais il faut un budget conséquent pour cela !…
